Un nouveau président pour île de France Sud
Président depuis dix ans, Thierry Sirou a annoncé passer la main, lors de l’AG d’île de France Sud, le 5 décembre à Étampes (Essonne). Le nouveau président est déjà connu. Les cadres dirigeants vont aussi bientôt partir à la retraite.
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Son mandat d’administrateur venait à expiration et Thierry Sirou n’a pas souhaité solliciter son renouvellement. Administrateur de la coopérative depuis 1998, Thierry Sirou vivait sa dernière AG en tant que président, depuis 2009, d’île de France Sud : « Je laisse une coopérative en excellente santé financière, et pourtant, comme Hervé Courte (DG) le dit souvent, ‘ Les dossiers de m…, tu les as eus’ », plaisante-t-il.
Jean-Marc Foucher prend la relève
Thierry Sirou a rappelé ses principaux faits d’armes : son insistance pour partir dans le bio, la construction du quai de chargement péniche à Corbeil-Essonnes, les nombreux investissements dans les silos, les partenariats en appro et en collecte, les projets de diversification, et plus récemment, la montée en puissance de la contractualisation, qui atteint cette année 35 000 t (sur une collecte habituelle d’environ 180 000 t).
Le nouveau président a été élu le lendemain de l’AG. Il s’agit de Jean-Marc Foucher, agriculteur à Villeconin (Essonne). Il était jusqu’ici vice-président de la coopérative. « Merci pour tout ce que tu as pu donner pour la coopérative, tu t’es battu, et tu peux franchement être très fier de ce qu’est devenu notre outil », a-t-il adressé à l’égard de Thierry Sirou.
Hervé Courte à la retraite en 2022
La coopérative aux 55,5 M€ de CA en 2018-2019 (69,5 M€ pour le groupe) se prépare également au renouvellement de ses cadres dirigeants, qui vont faire valoir leurs droits à la retraire dans les trois ans qui viennent : Philippe Dormoy, le responsable appro en 2020, Patrick Beauvillard, le responsable céréales, en 2021, et Hervé Courte, le DG, en 2022.
« Une nouvelle organisation de la coopérative est en train de se mettre en place autour de quatre pôles : exploitation, qualité et services, commercial, et administratif, signale d’ailleurs Hervé Courte, avec de nouveaux métiers qui vont se définir pour accompagner le développement des filières. » Cela s’inscrit dans le cadre d’un plan de la transformation de la coopérative d’ici 2025, mais également dans la perspective de la séparation du conseil et de la vente. Si, officiellement, le choix n’a pas été fait, « implicitement, on choisira la vente », glisse Hervé Courte.
Renaud FourreauxPour accéder à l'ensembles nos offres :